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Sortir du système dans lequel nous sommes englués

Tribune libre de Cyrille Henrys via Nouvelles de France :

Notre pays traverse une crise grave depuis plus de 40 ans. Les déficits commerciaux, budgétaires et sociaux se sont accumulés sans que les gouvernements de gauche et de droite n’y changent rien. Il en est résulté une dette croissante.

Ces difficultés économiques ne sont toutefois pas les véritables causes ; ce ne sont que les symptômes d’une crise plus profonde : une crise de confiance qui touche à l’identité et à l’avenir de notre pays. C’est cette crise qu’il faut résoudre avant tout.

À chaque élection présidentielle, les Français cherchent un homme providentiel pour redresser le pays (c’est sans doute là l’explication du taux de participation relativement élevé). Mais ce n’est pas Hollande qui le fera… pas plus que Sarkozy ne l’a fait. La désillusion à droite s’est inscrite dans un nombre de bulletins blancs significatif. Elle est programmée à gauche dans les cinq années à venir.

Si ce ne sont pas les hommes qu’il faut changer, c’est le système qu’il faut réformer. Quels sont les défauts des institutions actuelles ? Elles ont fini par perdre toutes les caractéristiques monarchiques inscrites dans la Constitution de la Ve République par l’histoire et par la volonté de Charles De Gaulle :

  • Le Président de la République n’est plus un arbitre, indépendant des partis politiques ; il n’est plus celui qui incarne la nation et joue le rôle d’arbitre suprême (ce qui se manifestait de manière très visible dans le droit de grâce, hérité de l’Ancien régime, que Nicolas Sarkozy a refusé d’exercer).
  • Il ne dispose plus de la durée : de sept années, nous sommes passés à cinq. Les yeux braqués sur la prochaine campagne pendant la dernière année de son mandat, le Président de la République est un homme qui pense à sa réélection, pas à la prochaine génération.
  • Sa souveraineté ne l’emporte plus de manière évidente sur celle de l’Assemblée. Certes, la concomitance des scrutins semble exclure a priori une majorité qui lui soit hostile ; mais rien n’est garanti. Dans ce cas, avec un mandat aussi court, sa capacité à reprendre la main par une dissolution de l’assemblée apparaît très réduite.

L’Alliance royale invite les Français à rejeter l’illusion du vote utile, avec un choix limité aux grands partis auxquels les médias prêtent leur attention. De toute façon, les députés sont tenus par l’investiture qu’ils reçoivent de leur parti politique et ils voteront comme on leur dira de voter. Les jeux sont déjà faits.

C’est pourquoi il est urgent d’élever le débat et d’exiger :

  • un roi, car c’est la seule solution institutionnelle qui garantisse à la fois l’indépendance et la durée.
  • plus de démocratie, avec la mise en œuvre généralisée de la démocratie directe, à tous les échelons politiques (des communes au niveau national, en passant par les régions).

C’est pour cela que l’Alliance royale présente 34 candidats dans toute la France, pour exiger un changement d’institutions et donner ainsi des bases solides au redressement de la France !

Ce n’est pas en améliorant la bougie qu’on a inventé l’ampoule électrique.

Ne changeons pas seulement les hommes, changeons le système. Vive la France royale !

Aux législatives, votez pour les candidats de l’Alliance royale !

*Cyrille Henrys est délégué général de l’Alliance royale (site)

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