2 Juin 1793 : Arrestation des Girondins et début de la Terreur révolutionnaire…
Le 2 juin 1793, 80.000 Parisiens en colère assiègent l’assemblée de la Convention. Il s’agit essentiellement de gardes nationaux en armes.
Ils réclament la destitution et l’arrestation des députés girondins, que l’on appelle ainsi parce que plusieurs sont originaires du département de la Gironde. Groupés autour de Brissot et Vergniaud, ils sont de leur vivant plus connus sous le nom de Brissotins.
Leur crime ? Après la victoire de Valmy(20 septembre 1792) et l’instauration de la République, les Girondins, adeptes d’un pouvoir décentralisé, auraient souhaité arrêter le cours de la Révolution.
Mais au printemps 1793, une succession de défaites militaires ranime la crainte de l’invasion. Les Vendéens se soulèvent de leur côté pour échapper à la levée en masse. La disette et l’inflation réapparaissent de plus belle.
Au contraire des Girondins, les députés de la Montagne (ainsi appelés parce qu’ils siègent en haut de l’Assemblée) préconisent des mesures draconiennes. Robespierre, leur chef, craint qu’une interruption du processus révolutionnaire n’entraîne une restauration la monarchie.
Les Montagnards font voter une loi sur le cours forcé de l’assignat et ils obtiennent le lancement d’un «emprunt forcé» sur les riches. Ils créent aussi un Tribunal révolutionnaire et un Comité de Salut public, avec les conséquences terribles que la France connaîtra pendant plus d’un an et demi…
L’article est tiré (et modifié) d’Hérodote.
ceci est nul et porri