Politique

La Monarchie, toujours nécessaire !

InDrapeau monarchietéressant article à lire sur le site du Groupe d’Action Royaliste :

La campagne électorale présidentielle est enfin terminée : ouf ! Mais déjà redémarre, en particulier au sein de l’UMP, la prochaine ! Décidément, on n’en sort pas et cela laisse songeur sur les véritables intentions de nos hommes politiques, plus soucieux de leur image que du bien commun…

Cette situation post-présidentielle et déjà pré-pérsidentielle est l’occasion de revenir, au-delà de l’affrontement entre candidats partisans, sur ce qui fonde les raisons d’être royaliste et, surtout, de souhaiter une Monarchie royale pour la France : il ne s’agit pas là d’évoquer un programme monarchiste qui s’appliquerait à tout ou presque, au risque d’ailleurs d’être plus démagogique ou irréaliste que vraiment crédible, mais de mettre en valeur ce qui fait que la Monarchie, de par sa nature même, résout certaines questions que la République, sarkozienne ou hollandiste, laisse en suspens ou contourne à défaut de pouvoir y répondre…

Effectivement, dans un monde de plus en plus mobile (mondialisation oblige…) et, par suite, souvent instable, réintroduire la continuité pour permettre d’inscrire l’action politique de l’Etat dans le nécessaire temps long des réformes et de leur complète application (ce que demandait avec insistance le philosophe Michel Serres il y a déjà quelques années), c’est dépasser, forcément, le temps court des législatures et des présidences, c’est faire du temps un allié et non plus un ennemi ou un obstacle. Puisque le mode électif ne permet pas une telle continuité, le meilleur (et le plus naturel) des moyens de la permettre, c’est de l’établir par la suite des générations, par la succession héréditaire, au risque de surprendre, voire de choquer si l’on n’explique pas les choses, nos contemporains habitués à la routine électorale présidentielle, à cette sorte de grande foire aux candidats et aux programmes qui se déroule désormais tous les 5 ans, mais aussi entre deux…

En fait, la succession héréditaire, si elle n’a pas que des avantages, en a sans doute plus, en particulier pour notre pays, que cette élection qui ne voit pas forcément « le meilleur », « le plus compétent » ou « le plus vertueux », l’emporter en fin de compte, mais le plus habile ou manœuvrier des politiciens, celui qui sait « se placer » près des grandes puissances financières ou partisanes du moment, et qui sait, dans la phase finale de la compétition, convaincre (avec des arguments parfois démagogiques, « la fin justifiant les moyens »…) la majorité des électeurs-souverains.

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