Patrimoine

Bretagne. Plus de 5.000 catastrophes naturelles depuis 1982

En Bretagne, les inondations représentent le risque naturel le plus fréquent et la cause des plus grands dégâts matériels. le risque humain y reste faible. Deux cas de figure pour ce risque lié à l’eau : les villes situées au fond des estuaires, soumises à la conjugaison des crues des cours d’eau et des conditions de marées défavorables et les villes de l’intérieur situées le long des rivières les plus importantes.  

Le risque incendie reste limité dans le nord et l’ouest de la Bretagne (Côtes d’Armor et le Finistère) et plus important dans le sud et le sud-ouest de la région (Morbihan, et sud-ouest de l’Ille-et-Vilaine). Il se traduit par des feux de forêts, bois, landes lors de sécheresse et vents violents. 

Le risque mouvement de terrain affecte surtout le littoral (érosion des côtes, éboulis) et, à l’intérieur des terres, résulte également d’anciens travaux souterrains (mines, ardoisières, carrières abandonnées). Notamment en Ille-et-Vilaine.  

Les données statistiques
De 1982 à 2010, 5 200 classements en catastrophe naturelle ont été enregistrés en Bretagne, souligne le portail de l’information environnementale en Bretagne.
Durant cette période, toutes les communes ont été touchées au moins à deux reprises par des catastrophes naturelles et 18 communes ont fait l’objet d’au moins 10 arrêtés.
Côtes-d’Armor : 68 arrêtés de catastrophe naturelle pour 1 562 communes,
Finistère : 64 arrêtés concernant 1 333 communes,
Ille-et-Vilaine : 66 concernant 1 243 communes
Morbihan: 48 arrêtés concernant 1 062 communes.

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