Luc Robet, un héros royaliste de la résistance
L’Histoire semble parfois ingrate, l’héroïsme d’un grand nombre de français devant littéralement céder sa place à la couardise d’une poignée. Ainsi, les français d’aujourd’hui pensent, à tort, que tous les royalistes du début du XX°Siècle avait adhéré sans raison aux ineptiques et dangereuses théories nazies… Or, il n’en est rien ! A l’instar de Luc Robet, de nombreux royalistes entrèrent en résistance face à l’ennemi national-socialiste et d’ailleurs, se firent remarquer par leur zèle et âpreté au combat.
Luc Robet aurait fêté cette année son centième anniversaire. Né au jour de la Saint Briac (17 Décembre) 1913, il est issu d’une famille profondément royaliste et, passionné par la Chouannerie, il rentra donc très jeune dans le mouvement des Camelots du Roi. Conscient de l’imminence du conflit avec l’Allemagne nazie (on relira à propos les très nombreux articles sur ce sujet de Charles Maurras, Léon Daudet ou de Jacques Bainville), il n’eut de cesse de dépenser son énergie à vouloir prévenir ses concitoyens de l’impératif sursaut royaliste face à l’ampleur de la catastrophe qui s’annonçait déjà.
En 1940, il est chef-adjoint des Camelots de Bretagne. Démobilisé en Novembre de cette année, il rentra rapidement au sein du réseau Hector, appelant les Camelots de Bretagne à l’y rejoindre. Puis vinrent les réseaux ORA (Organisation de résistance de l’Armée) et Alliance, sous le pseudonyme de Fanch le Gavre ou Fanch Kergoat.