Climat délétère sur Nantes après une série de profanations anticatholiques
[…]Dans la nuit de vendredi à samedi, des inconnus ont fracturé des portes au bas de la Cathédrale et se sont livrés à diverses dégradations dans le chœur. Des inscriptions d’influences diverses (666, de caractère nazi, un buste de Femen et des petits bonhommes) pour brouiller les pistes ont été faites dans le chœur, défiguré. Deux autels ont été aussi tagués. La cathédrale sera fermée aux visites pendant plusieurs jours, le montant des dégâts reste à évaluer. Le pouvoir a cette fois – avec moins de mollesse que d’ordinaire – condamné cette profanation qui intervient alors que la veille les abords et l’entrée de la cathédrale de Limoges ont été recouverts d’inscriptions anticléricales et antifascistes assimilant notamment le droit canonique à la charia.
Cet après-midi, pour éviter de nouvelles dégradations à l’encontre de la librairie Dobrée, une trentaine de militants nationalistes – jeunes du Renouveau Français, royalistes, identitaires, catholiques militants – se sont rassemblés devant la boutique alors qu’un nouveau rassemblement de l’extrême-gauche avait lieu ailleurs dans Nantes. Rien ne permet d’affirmer que ces dégradations récentes – qui suscitent la colère et l’indignation des nantais – seront les dernières. Les antifascistes et l’extrême-gauche ont trouvé comme slogan et justificatif à leurs déprédations « ni oubli, ni pardon ». Et nombreux sont sur leurs réseaux ainsi que sur leurs Twitter et Facebook les appels haineux à s’en prendre aux catholiques ou aux personnes supposées être d’extrême-droite. Les tondues de la Libération ne sont plus très loin. Cette hystérie de certains militants de gauche, renforcée par l’effet de foule et l’émulation entre villes ou groupuscules ne peut qu’amener une réponse comparable, voire plus agressive, de leurs adversaires politiques et religieux et finalement engendrer un cercle de violence et de peur qui pèse déjà sur Nantes.