Guérande va faire honneur à la Duchesse Anne
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Le festival Anne de Bretagne a ses racines à Guérande : l’association organisatrice (association culturelle bretonne sud Bretagne) a été déclarée à la mairie de Guérande en 1994 (c’est toujours son siège social) et c’est dans la ville que le premier festival s’est déroulé il y a 18 ans. Le deal avec toutes les villes : les organisateurs du festival s’occupent de la programmation tandis que les municipalités prêtent leurs services techniques et organisent la sécurité. « Nous voulions revenir à Guérande, une ville qui est bien en Bretagne », souligne malicieusement Yves Billard, président de l’association.
En 18 ans, le festival a étrenné beaucoup de villes du département, en changeant tous les ans. Il est ainsi allé plusieurs fois à Pornic, Vannes, Nantes. Plus proche, il était au Croisic en 2010 (http://www.lecroisic-infos.fr/le-festival-anne-de-bretagne-met-le-croisic-aux-couleurs-gwen-ha-du-4-5-181.html) et sera en 2013 à Pornichet (après un précédent passage en 2007) et en 2015 à Saint-Brevin-les-Pins. La manifestation regroupe dans chaque ville tous les groupes bretonnants et pas seulement les danseurs et les musiciens, mais aussi ceux s’occupant de littérature, de théâtre ou encore de sport.
Expositions
La manifestation est ouverte à tous les groupes bretonnants de Loire-Atlantique. Si le tissu associatif de Guérande est très riche « c’est la seule ville du département, à l’exception de Nantes, où il y a autant de groupes de danse et de musique bretonne », souligne Yves Billard, tous les groupes présents viennent des quatre coins du département.
Pour permettre au public de s’approprier le festival, plusieurs expositions sont visibles porte Saint-Michel : sur les coiffes et les coiffures bretonnes, Anne de Bretagne et le peintre Nantais Yann Quéméneur. D’ailleurs, une démonstration de repassage de coiffes aura lieu le 15 juin. « Comme tous les ans, le festival est entièrement gratuit. Seule exception, un concert qui était déjà prévu avant et organisé par la Ville », ajoute Yves Billard.