Jeunes de France, devenez royalistes !
Dans ce creuset d’inepties notoires, on peut aisément déceler, dès que l’on daigne y tremper quelques temps les méninges, l’antipatriotisme primaire et l’irresponsabilité crasse qu’affectionnent tant les « nouveaux intellectuels », classe impénitente d’esprits individualistes exécrant par-dessus tout le nationalisme et le patriotisme, fut il communiste.
Car la question principale qu’oblitère (trop) facilement l’article, c’est : Quid de la France ? Quid de notre patrie, de nos cultures, de notre langue et de notre patrimoine ? Sous la fallacieuse excuse d’une économie moribonde, devrons-nous laisser notre pays, nos « républiques locales » se séparer de leurs jeunes générations, de leur espoir et de la perpétuation de leurs cultures ? Par couardise et égoïsme, les jeunes générations devront elles abandonner notre pays à son actuelle décrépitude, le laissant ainsi sombrer dans un marasme économique encore plus dramatique ?
Evidemment non. A la question du marasme économique, la fuite ne peut apparaître que comme une solution à court terme, stérile, réservée aux apatrides et aux arrivistes. Face à cette insoutenable gabegie, Jeunes de France, devenez royalistes ! Le royalisme, par les multiples réponses qu’il apporte, reste la meilleure solution et certainement la plus pérenne. Patriotisme, recherche et développement, économie naturelle et associations professionnelles, voilà en quelques mots les quelques clés pour redonner à la France sa beauté et son rayonnement.
Par lâcheté et égoïsme, d’aucun de ces détracteurs vociférera contre ces propositions, qui demandent assurément un minimum de courage, d’abnégation et d’humilité. Qu’importe ! Les jeunes, loin d’être ces « ânes » dépeints par les trois acolytes, savent très bien que « jeune est celui qui défie les évènements», comme disait Mac Arthur. Jeunes de France, en avant ! N’oubliez pas que le Royalisme est une véritable force d’avenir !
“Ne regardez pas passer, avec la résignation des vaincus, les transformations de votre siècle ; montez hardiment dans le convoi et tachez de diriger la machine.“
Albert de Mun
La France est trop riche pour s’en sortir ; elle ne craquera pas comme l’Espagne et donc se réformera à la marge mais pas à coeur. Or elle est pourrie à coeur.
C’est ce que veulent dire Félix Marquardt, Mokless et Mouloud Achour. La gérontocratie soviétique est irréformable, le modèle social est pétrifié, le pays est arrêté, c’est tous les jours dimanche, et moi d’ajouter qu’au-delà de 60 heures par semaine le patriotisme n’a pas l’indice d’octane suffisant comme carburant.
Ces « jeunes » s’adressent aux jeunes entrepreneurs, ceux qui veulent créer quelque chose, nouveaux aventuriers sur une planète finie. Que reste-il à découvrir sinon ce qui n’existe pas. S’il reste de l’enthousiasme, il ne peut rien produire de grand et rémunérateur en France désormais. C’est le message de leur tribune dans Libération.
La France bloque l’initiative à la manière de la défunte bureaucratie russe et ses pouvoirs cultivent la haine de la réussite. La surtaxe de 75%, inefficace puisque les managers fuient, en est la confirmation la plus sonore ; elle a fait le tour de la planète.
Lisez le business angel Patrick Robin sur le Huffington Post qui n’est pas un contemplatif mais, parle d’expérience. Rien de tel ! C’est la France qui refuse l’entreprise. Alors, y rester crever pour des idées ?
http://www.huffingtonpost.fr/patrick-robin/ne-dites-pas-a-ma-mere-que-j-etais-un-entrepreneur-de-gauche_b_1710511.html
Quant à devenir royaliste, certes, mais tant les princes que les chapelains ne sont au niveau des enjeux. Et les jeunes entreprenants le verront tout de suite. Il faut se mettre à niveau et importer dans le mouvement une culture du résultat, une gestion par objectifs et un quitus aux dirigeants…
Le billet des trois comparses, même si je rejoins évidemment quelques lignes dans le bilan dressé, oblitère quand même pas mal de bon sens au profit d’une mondialisation sous-jacente : il ne faut pas se « barrer » à l’extérieur du pays pour y déceler une once de vie, mais redonner aux jeunes français de l’espoir et l’envie de se battre pour leur pays et pour leur avenir (c’était d’ailleurs le sens de la citation de A.de Mun).
L’expatriation temporaire, si elle peut apparaître comme un moyen de perfectionnement et d’intégration de nos jeunes générations dans le monde du travail, ne peut être la bouée de sauvetage pour l’économie française. A court terme, cette expatriation affaiblira notre économie en lui ôtant le renouvellement de la masse salariale. A long terme, elle détruira durablement le savoir-faire français car les jeunes seront partis se former à l’étranger, et non uniquement pour se perfectionner.
Surtout, faire fuir les jeunes entrepreneurs ne fera certainement pas chuter la bureaucratie française : pire, elle accentuera durablement notre retard économique et industriel, par une forte catalysation de la gérontocratie financière, en sus bien sûr d’une réelle décrépitude de nos communautés locales qui, sans ses jeunes générations, perdra à coup sûr leur dynamisme.
Le Royalisme est, pour moi, un état d’esprit face à l’actuelle déliquescence socio-économique française : prendre son destin en main, s’associer pour devenir plus forts et lutter contre la bureaucratie et la culture de la punition du succès.
Quitte à être plus royaliste que le Roi…