Histoire

Génocide vendéen : Reynald Secher règle son compte à Jean-Clément Martin

En réponse au dossier contre la Vendée publié dans la revue L’Histoire de juin dernier, et plus précisément aux attaques frontales lancées contre lui par les incontournables sicaires des robespierristes, Reynald Secher vient de riposter dans un entretien donné à la Nouvelle Revue d’Histoire.

NRH 62Le succès de l’émission de Franck Ferrand sur « Robespierre bourreau de la Vendée », diffusée sur France3 le 7 mars 2012, a dû fortement indisposer les sectateurs de l’Incorruptible pour qu’ils se soient livrés à une si violente contre-attaque dans le numéro de juin de la revue L’Histoire. N’y cherchez pas quelque découverte d’historien, il ne s’agit là que de ressasser la doctrine : la Vendée n’aurait été qu’une simple guerre civile parmi tant d’autres, il y a eu des exactions dans les deux camps, et Robespierre aurait joué « un rôle modérateur » (sic). Petite lueur d’espoir dans ces ténèbres de la pensée, l’un des auteurs évoque parmi les crimes perpétrés par les Colonnes infernales, le « tristement célèbre massacre de la commune des Lucs ». On progresse à tout petits pas…

Cette reconnaissance n’est cependant pas le fait de Jean-Clément Martin – on s’en serait douté – dont l’article intitulé « Ni génocide, ni mémoricide » a principalement pour but de tirer à vue sur le dernier livre de Reynald Secher, lui aussi, et depuis fort longtemps, dans le viseur des robespierristes. Là encore, ne cherchez rien d’innovant dans ce copié-collé des précédents numéros que la revue L’Histoire consacre périodiquement au sujet. Tout se répète jusqu’à l’iconographie de rigueur, entre les massacres de Machecoul et la mort de l’enfant Bara.

On attendait un droit de réponse de la part de Reynald Secher. Il est paru dans le n°62 de la Nouvelle Revue d’Histoirede septembre-octobre 2012, sous forme d’un entretien de trois pages (27 à 29). L’historien y reprend point par point les attaques dont il a fait l’objet, revient sur les documents révélés dans son livre, sur le rôle du Comité de Salut public, sur les concepts de génocide et de mémoricide, arguant de l’importance d’abolir les lois d’extermination qui ont présidé à la mise en œuvre de ces crimes.

Ses adversaires réagiront à n’en point douter, avec d’autant plus de véhémence que le livre en question, Vendée, du génocide au mémoricide, vient d’être récompensé par le 29e prix littéraire des Droits de l’Homme. Une consécration pour son auteur, un sacrilège de lèse-révolution pour ses détracteurs.

Source et suite de l’article : Vendéens et Chouans

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