L’illusion du choc de compétitivité
« Choc de compétitivité » : c’est la nouvelle illusion à la mode.
Industriels et économistes (de l’offre) la réclament et le gouvernement la promet. Le débat sur le calendrier fait rage : pour aujourd’hui, pour demain ou pour les calendes grecques ?
C’est pourtant une illusion de plus ! La question n’est pas de répartir autrement les charges sociales et les impôts, c’est de les diminuer. Or pour baisser les impôts, il faut réduire les dépenses.
Mais pour diminuer les dépenses publiques, il faut s’attaquer aux causes structurelles de leur croissance : le libre-échange intégral et la poursuite de l’immigration.
Car le libre-échange (et les délocalisations) ne sont supportées par l’opinion que grâce aux « amortisseurs sociaux » qui permettent de vivre sans travail : mais ces aides publiques, ces allocations chômage, ces retraites anticipées, ce RSA, qui vont encore croître en 2013, il faut bien les financer. Et donc augmenter les charges.
Le libre-échange a un autre effet pervers : la libre concurrence joue en faveur de produits toujours moins chers, toujours moins durables, qu’il convient ensuite de recycler. La camelote qui sort des containers venus de Chine (ou d’ailleurs) finit dans les déchetteries. Qu’il est nécessaire, là aussi, de payer : en dix ans, les dépenses des intercommunalités (qui ont notamment la responsabilité de l’environnement) ont explosé. […]
Lire la suite sur le site du Centre Royaliste d’Action Française