Patrimoine

A la découverte de Locronan…

La place de l'Eglise de LocronanAvec de magnifiques arguments, Locronan est entré dans les clubs très fermés des « petites cités de caractère » et des « plus beaux villages de France ». Vous comprendrez rapidement pourquoi en découvrant, à pied, les superbes demeures qui rayonnent autour de la belle place centrale et de son puits.

Au fil de l’histoire

Les Celtes ont choisi ce site pour créer un nemeton, parcours sacré jalonné de stations symbolisant les 12 mois de l’année. Au 11e siècle saint Ronan christianise les lieux et donne naissance à la ville. Celle qui s’appelle dorénavant Locronan  gagne en richesse et en beauté à partir du 14e siècle, grâce au tissage de toiles à voile. Le commerce établi avec toutes les grandes flottes construit des fortunes et d’harmonieuses maisons de granit. Des murs restés fidèles à leurs origines.

Le bonheur est dans les pavés

L’été, la ville est à vous dans la lumière caressante du matin, qui dore les vieilles pierres. D’élégantes maisons, à lucarnes sculptées, entourent la place. L’Eglise Saint-Ronan et la chapelle du Pénity, accolées, font façade commune, sans se mélanger les gargouilles. Dans la nef, la chaire et le vitrail principale retracent plusieurs épisodes religieux. Les rues avoisinantes sont également bordées de charmantes bâtisses. Pour préserver l’authenticité du cœur historique, les voitures restent à l’extérieur et des enseignes traditionnelles signalent les boutiques. Parmi elles, des boulangeries réalisent de redoutables kouign-Amann.

Prochaine grande Troménie en 2013

Le culte de saint Ronan donne annuellement lieu à une Troménie, un pardon qui suit le circuit de ses méditations.  Très colorée, l’impressionnante Grande Troménie se déroule tous les 6 ans, en juillet. Bannières, costumes bleu et or avancent en procession en reprenant les 12 km de l’ancien nemeton.

Un vrai festival de charmes

Des activités païennes mettent aussi en vedette la beauté intacte de la cité. Plusieurs films profitent de ce décor unique : « Tess » de Roman Polanski, « Chouans » de Philippe de Broca, « Un long dimanche de fiançailles » de Jean-Pierre Jeunet… Les cinéastes (et les spectateurs) apprécient ce cadre dans « son jus », exempt de câbles électriques, d’antennes ou de feux rouges.

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