La France Orange mécanique, de Laurent Obertone
L’actualité ne manque pas de rappeler aux Français la réalité brutale de la criminalité et de la délinquance. Chaque jour, une nouvelle étude montre la situation sous un nouvel angle. Hier, c’était le chiffre d’ « un cambriolage toutes les 90 secondes en 2012 » sorti par l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales. Aujourd’hui, c’est le CNRS qui publie une « Etude sur le management et le stress au travail » dans la police, profession qui compte le plus de suicide. Dévalorisée, discréditée, l’image de la police semble de plus en plus dégradée. Les policiers le ressentent et le disent : 85,5 % d’entre eux estiment que la Justice discrédite leur travail « en relâchant les délinquants facilement » ; 87,1 % pensent que la presse « dévalorise leur rôle » et 90 % que la Police ne « valorise pas l’accomplissement de leur mission ».
En France, pourtant, et contrairement aux Etats-Unis, les citoyens ne peuvent compter que sur la Police pour arrêter délinquants et criminels et sur la Justice pour les mettre hors d’état de nuire. Mais si ces deux fonctions régaliennes de l’Etat ne remplissent pas – ou mal – leur rôle, qu’adviendra-t-il ? Et comment en est-on arrivé là ? Sur ces deux questions, un auteur ouvre la boite de Pandore.
Source et suite de l’article sur Politique Magazine