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Les vitraux des guerre de Vendée passés au bulldozer?

MbIl faut sauver l’église de Saint Hilaire de Mortagne-sur-Sèvre! (photo du vitrail dit de la « messe blanche », rare reproduction d’une messe clandestine pendant la révolution dite française au cours de laquelle, les prêtres emprisonnés avant d’être achevés et les fidèles catholiques harcelés, ces derniers se rassemblaient pour prier sans prêtre pour une « messe blanche »).

Du site Vendée – Chouannerie :

« Fermée au culte depuis 2007 sur arrêté municipal, l’église Saint-Hilaire de Mortagne est menacée de démolition. Cette église dont la construction est assez récente (celle-ci a débuté il y a tout juste 110 ans, en avril 1903), n’en demeure pas moins un édifice religieux méconnu. Ce lieu de culte recèle quelques petits trésors antérieurs à 1903. Ces éléments non visibles de l’extérieur sont intégrés dans l’édifice. Cet article vise à faire connaître ces éléments que l’on ne voit pas forcément de l’extérieur et qui donnent une grande valeur à ce bâtiment (…)

L’église Saint-Hilaire de Mortagne est aussi connue pour la richesse de sa statuaire intérieure riche de nombreuses statues polychromes. Deux de ces statues sont particulièrement remarquables, il s’agit de celle de Saint-Hilaire et celle de Saint-Sébastien, classées à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques en 1973. Ces œuvres d’art datent de la fin du XVIIème siècle et ont été sculptées par Jean Bibard, un artiste de Saint-Laurent-sur-Sèvre ».

De Mauges et bocages

« Le diocèse s’invite dans le débat qui agite la commune, autour de l’avenir de l’église Saint-Hilaire. Une église construite en 1902, fermée depuis mars 2007, à cause de sa vétusté et dont l’avenir semble un peu flou.

y a deux semaines, le conseil municipal, après consultation publique, avait tranché : oui à la destruction et la rénovation de la sacristie, l’une des quatre solutions proposées, la moins onéreuse (195 000 € HT). Un résultat qui a déplu aux représentants des 200 pétitionnaires, partisans de la restauration de l’église. 

Un résultat qui déplaît aussi au diocèse de Luçon : « Mgr Castet a toujours préféré l’option de la rénovation partielle du bâtiment, rappelle Grégoire Moreau, délégué épiscopal à l’information du diocèse. C’est cet avis qui a été exprimé, au nom de Mgr Castet par Mgr Jacques Gomart, vicaire général du diocèse, dans les réunions auxquelles il a participé sur l’avenir de cette église. » 

Cette solution de rénovation partielle est la seule a ne pas être précisément estimée. Et pour cause : il faudra déterminer au préalable les priorités de cette rénovation, ce qui aura une incidence sur la facture. Mais quoi qu’il en soit, son coût dépassera sans doute de très loin l’option retenue par la municipalité. 

Quant aux forces en présence, elles sont claires : la mairie est propriétaire du lieu, le diocèse en est affectataire. Autrement dit : la Ville ne peut rien entreprendre sans l’accord de l’Église. Pourtant, personne, ni au diocèse, ni à la Ville, ne sait comment le dossier pourra être tranché, en cas de désaccord prolongé. Seule certitude, à ce stade : « Une église ne peut pas être détruite sans être désacralisée », précise Grégoire Moreau ». 

Les vitraux à voir ici. (Via le Salon Beige)

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