Résistance et résistances : la marche des Veilleurs
Depuis le vote de la loi Taubira ouvrant le mariage aux couples invertis, la Résistance à la destruction de l’institution familiale française a pris successivement de multiples visages, des Veilleurs pacifiques aux actions « coups de poings » du Printemps Français, appliquant l’injonction désormais célèbre du « On ne lâche rien ! ». Pourtant, la pluralité des résistances interpelle, inquiète, suscite questionnements, doutes, et même remises en cause, certains redoutant l’atténuation de la contestation par son éclatement militant.
Il n’en est évidemment rien. La pluralité des résistances, c’est-à-dire l’ancrage local d’une ou plusieurs formes de résistance, s’avère être la plus pertinente pour lutter contre une idéologie totalitaire. Comme écrivait l’universitaire Henri Hude :
« L’idéologue des Démons de Dostoïevski en a donné pour toujours la formule achevée : « Je commence avec la liberté absolue et j’aboutis à la dictature parfaite. » C’est la logique de Robespierre. C’est la logique de Lénine. C’est la logique de Peillon, c’est celle de Taubira. C’est la logique totalitaire, partout et toujours, qui produit toujours le même résultat, le despotisme, en vertu d’une force des choses. »