Critique littéraire

Et la France se réveilla, de Vincent Trémolet de Villers et Raphaël Stainville

Depuis l’automne 2012 jusqu’à l’été 2013 compris, la France a été le théâtre d’une contestation d’une espèce inédite et d’une ampleur sans précédent. A la stupéfaction du gouvernement et des prétendues « forces de progrès », des millions de Français bien tranquilles sont descendus dans la rue, dans leur ville et à Paris, prenant sur leur temps de repos, et soutenant généreusement une organisation ne bénéficiant d’aucun soutien financier officiel. Ce fut une belle aventure, avec de l’enthousiasme, de l’anxiété, de la colère, des déceptions, et aussi des prises de conscience inattendues pour beaucoup, de ce qui ne doit pas être touché, de ce qui n’est pas négociable, fût-ce avec les plus hautes instances de l’Etat. Ces manifestations auront rassemblé des hommes, des femmes, des enfants de tous les milieux, de toutes les générations, et sous toutes les espèces possibles, dont certaines inédites : dons en argent, bénévolat, cortèges géants, pétition réunissant 700 000 signatures en un temps record, « guérilla » contestataire moqueuse et omniprésente, opérations coup de poing, slogans, offensives par réseaux sociaux, veilles de sentinelles méditatives… Et tout cela sans violence, dans le respect des personnes et des biens, malgré l’injustice, la brutalité grossière  et la haine de l’adversaire.

Dans ce combat, des figures apparaissent, s’allient, se brouillent, s’invectivent ; des politiques experts en opportunisme manœuvrent, se poussent du col, ou au contraire se gardent bien d’intervenir ; des militants révèlent leur charisme, galvanisent les foules, se dévouent sans compter, ou « craquent » et disparaissent.

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Et la France se réveilla

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