Société

« La manif pour tous » : Un million, à l’aise ! En face, le malaise !…

« Le Parti socialiste ne bougera pas » déclare, imperturbable, David Assouline grand autiste devant l’éternel : à 14h20, il parle en effet, par téléphone, au journaliste de BFM/TV; mais sur fond d’image montrant l’avenue de la Grande Armée, archipleine, jusqu’à la lointaine Défense alors que les manifestants convergent aussi, suivant deux autres itinéraires, de la Porte Champerret et de la Porte Dauphine, vers le podium dressé non loin de l’Arc de Triomphe.

David Assouline est tellement ridicule en affirmant, alors qu’on voit ces images, qu’il y a moins de monde que la dernière fois et que la manifestation mobilise peu que le journaliste est obligé de lui dire que les spectateurs voient, malgré tout, une avenue archipleine; Assouline se lance alors dans une péroraison d’une minute, pour ne rien dire : que c’est long, une minute de mots creux, de platitude, de vide, de néant !  

David Assouline ne faisait qu’appliquer la tactique adoptée par les Pouvoirs Publics, la Préfecture de Police et les médias, parlant et agissant avec un bel ensemble, pour minimiser par avance et entraver la manifestation en préparation. Jusqu’à ce que cet évident parti pris, supposé efficace pour décourager le plus grand nombre de s’y rendre, fût devenu intenable ; que l’ampleur du rassemblement soit telle qu’elle ne puisse plus être niée. Suivent les incidents où les forces de police, appliquant avec brutalité les consignes qui lui ont été données, n’ont pas le beau rôle, au point que l’opposition, présente, réclame, en fin de soirée, la démission du préfet de police et celle du ministre de l’Intérieur …     

En bref, à l’issue de la manifestation de ce 24 mars, qui a pris un tour plus politique qu’il n’était prévu, il n’est pas sûr que François Hollande se félicite vraiment, non pas des promesses qu’il avait faites aux organisations homosexuelles pendant sa campagne électorale, puisqu’il lui fallait bien, alors, grappiller toutes les voix « à la marge » dont il avait besoin pour être élu, mais de s’être cru obligé de tenir ces engagements, qui sont pourtant, en général, de ceux que l’on oublie assez vite, sitôt l’élection bouclée… 

Suite de l’article sur le site de la Faute à Rousseau

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