Institut de Locarn : La mer est le futur de la Bretagne
La mer, source d’innovation et de développement économique
Les deux principaux axes du futur industriel breton en dehors de l’agro business sont les matériaux (les céramiques et les composites) et les biotechnologies marines. Cette biologie et ses applications en Bretagne représentent une lueur d’espoir et d’optimisme au sein du marasme économique ambiant et d’une crise qui touche tous les secteurs de l’agriculture bretonne. Enfin un truc à nous. Un pétrole breton ? L’or breton est bleu et vient de la mer. Ce sont les 200 000 espèces de microalgues, et les douzaines de macroalgues et autres algues brunes et bleues qui peuplent le plateau continental. Même les algues vertes qui polluent nos plages ont des applications industrielles.
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Créer une filière industrielle microalgue en Bretagne
Les microalgues sont une nouvelle filière industrielle avec des applications dans la cosmétique, la santé, l’alimentaire, l’énergie. Il s’agirait surtout de substituer les microalgues aux poissons comme sources d’huiles grasse riches en omega 3 et aux propriétés quasi magiques. Plus de 10 000 tonnes sont produites par an dans le monde mais seulement 200 tonnes en France pour le moment.
La région Bretagne est, en France, déjà la première région pour la biologie marine (6 600 emplois, c’est autant que la pêche) et la 4ème région en recherche biologique.
Jean-Paul Cadoret, Marc Hemon, CEO fondateur de ISLAB molécules marines à Quimper, Vincent Gelamur, directeur Innovation Meralliance – Quimper, Marc Hemon, pharmacien entrepreneur et Vincent Gelamur ont révélé une excellente coopération entre recherche, innovation et startups. Toutes les entreprises se sont regroupées dans une association Bretagne Bio Science créée en 2010 pour rassembler les acteurs de la biotechnologie en Bretagne.
Le projet Algomega vise à développer un nouveau modèle économique de production de microalgues en intégrant dans la chaîne de production des innovations scientifiques et technologiques permettant de réduire les coûts de production et d’améliorer les teneurs en acides gras polyinsaturés. On a aussi appris qu’un élevage de saumon va être créé au Guilvinec avec une base alimentaire purement marine. 60% du saumon d’élevage français étant déjà produit en Bretagne.